Instructions aux auteurs d’articles soumis à la revue

Les instructions qui suivent sont des directives à l’intention des personnes qui ambitionnent de soumettre leurs projets de papier de recherche à la Revue Congolaise des Sciences Humaines et Sociales (RECOSH). Elles concernent le type, la taille, la présentation et le contenu, le contenu, la procédure de soumission et l’évaluation des articles.

1. Types d’articles

La RECOSH accepte essentiellement les articles originaux de recherche et les communications scientifiques à l’occasion des colloques de haut niveau, sous réserve du respect des instructions aux auteurs.

2. Taille des d’articles

Les articles soumis à l’appréciation de la RECOSH ne doivent pas dépasser 10.000 mots (y compris les références et illustrations (tableaux et figures), à l’exception des papiers de recherche où des annexes statistiques sont nécessaires. Les abréviations sont à éviter tant que faire se peut.

3. Présentation et contenu des projets d’articles

En dehors des projets théoriques qui se présentent sous la forme d’un développement discursif reposant sur une bibliographie spécialisée et une méthodologie propre à l’étude envisagée, les articles doivent (i) commencer par une introduction-problématique ; (ii) reprendre une revue de la littérature en lien avec le sujet ; (iii) avoir une section réservée au matériel, au terrain et à la méthodologie ; (iv) présenter les résultats à discuter et (v) déboucher sur une conclusion-perspectives.

3.1. La page du titre

La page du titre doit être séparée du corps de texte. Il est censé contenir les éléments d’identification de l’article et son origine. Il s’agit des informations ci-après :

le titre de l’article ; les nom et prénom, l’affiliation l’adresse mail et le numéro de téléphone de l’auteur en charge de la correspondance ; les nom et prénom ainsi que l’affiliation (institution, code postal de la ville et le pays) de chacun des co-auteurs éventuels.

La page du titre doit être soumise dans un fichier séparé du résumé et du corps de texte.

3.2. Le résumé et mots-clés

Le résumé doit être bien structuré et suffisamment clair en indiquant brièvement la problématique de l’étude, son objectif, son originalité, la méthode utilisée ainsi qu’un aperçu des résultats. Il est écrit en français et en anglais, sans références bibliographiques ni note infrapaginale, et ne doit pas excéder 200 mots. Les abréviations sont à proscrire, dans la mesure du possible. Les mots clés ont une grande importance, car ils permettent de meilleures références de l’étude dans les différentes bases de données. De préférence, il est recommandé que les mots-clés soient différents de concepts repris dans le titre, du moins pour la moitié d’entre eux. Le nombre maximum de mots clés est de six. Ils seront placés juste en dessous du résumé.

3.3. Le corps du texte

Comme le résumé, le corps du texte (de l’article) doit être saisi en format Word en police 12, Times New Roman, justifié en double interligne et paginés à partir de la première page. Il comporte une introduction (problématique et revue de la littérature, ensemble ou séparées), un développement (matériel et méthodes, résultats et discussion), ainsi qu’une conclusion. Il doit rester anonyme (pas de noms des auteurs) pour éviter tout conflit d’intérêt lors des évaluations. Le style privilégié est impersonnel (éviter le « je » ou le « nous »).

Introduction : décrivant la problématique et offrant un état de l’art de la question abordée (avec des références bibliographiques spécifiques), elle met l’accent sur l’importance, l’originalité et les objectifs du papier de recherche.
Développement : il doit être structuré en paragraphes alignés selon différents groupes d’idées. La rédaction de cette partie dépend des disciplines et des approches (terrain ou théorie). Tous ces titres et sous-titres doivent être numérotés.
Conclusion : en tant que dernière partie du corps du texte, la conclusion rappelle sommairement les points-clés de l’étude, répond à la question de la recherche, précise les avancées apportées par la réflexion, tout en suggérant une voie d’applicabilité des résultats, et présente des perspectives éventuelles de recherches. Les notes conclusives se voudront succinctes et concises.

3.4. Remarques sur les notes infrapaginales et les figures

Les notes infrapaginales (ou de bas de page) sont utilisées pour donner des informations supplémentaires. Elles ne doivent pas être abondantes au point de rivaliser avec le texte sur une page. Si ces notes se réfèrent à un auteur, ce dernier doit être obligatoirement référencé dans la bibliographie. Il est à noter qu’elles ne peuvent contenir de figures ou de tableaux. Les figures (en format Word – s’il s’agit d’un croquis –, JPG, TIFF ou PDF), graphiques et les tableaux doivent être numérotés selon leur ordre d’apparition dans le texte. Ils doivent être de bonne qualité visuelle et modifiables pour ce qui est des tableaux et des graphiques. Pour chaque illustration, un titre sera placé au-dessus et une source en dessous. Si nécessaire, une légende pourrait être ajoutée avant la source pour permettre de mieux comprendre l’illustration. Le nombre de figures, graphiques et tableaux ne peut dépasser huit dans le corps du texte. Les autres, si jugés extrêmement nécessaires, doivent plutôt être classés en annexe (après la bibliographie), à condition d’avoir été annoncés dans le texte.

3.5. Bibliographie

En ce qui concerne les références bibliographiques, une vérification de cohérence est attendue entre les auteurs repris dans le corps et ceux cités dans la liste à la fin de l’article. Ces références ne peuvent être inférieures à une quinzaine et ne devraient excéder une trentaine. Quant au format du référencement retenu par la RECOSH, le modèle s’inspire de celui de l’APA, 6ème édition, avec de légères adaptations à la langue française. Le tableau repris au point 3.4. de la charte éditoriale de la RECOSH présente globalement les types de sources que l’on peut rencontrer et reprend quelques applications de référencement.

Dans la mesure où le papier de recherche a bénéficié de la contribution de plus de deux auteurs et/ou d’un financement pour la réalisation de l’étude présentée, il importera après la conclusion, de réserver quelques lignes, successivement aux remerciements, aux apports des co-auteurs, au respect des normes (s’il s’agit d’une recherche de terrain ou de laboratoire faisant intervenir des êtres vivants), et au conflit d’intérêt, à raison d’un paragraphe par point.

4. Procédure de soumission et d’évaluation

L’auteur (principal) du projet d’article l’envoie au Comité de Rédaction, par voie électronique, aux adresses électroniques de la revue : recosh@cresh-rdc.org. Après un premier avis du Comité de Rédaction, y compris la vérification des risques de plagiat dont aucune forme n’est tolérée, le tapuscrit est soumis à une procédure d’évaluation en double aveugle par des experts indépendants, Ph. D. et spécialistes des sujets développés. Après l’évaluation, l’éditeur associé transmet les commentaires des évaluateurs auprès du Rédacteur en chef adjoint. Ce dernier propose la décision de l’acceptation, de la nécessité de la révision ou du rejet du projet de papier de recherche au Rédacteur en chef. Celui-ci décidera en dernier ressort et transmettra l’information à l’auteur (principal). La durée entre la première soumission et la première décision est de six semaines au plus.

Les articles sont évalués selon une fiche d’évaluation présentée au point 3.5. de la Charte éditoriale de la RECOSH à remettre aux évaluateurs par le Comité de Rédaction. L’évaluation est basée sur plusieurs critères, notamment : la pertinence de la recherche, l’originalité de la démarche, la structure de l’article, le style de rédaction, la qualité visuelle des figures et l’importance des références bibliographiques. Par ailleurs, les auteurs d’articles sont réputés avoir lu et approuvé l’engagement à produire un travail de qualité, tel que spécifié dans la dite charte éditoriale.

La soumission des articles est gratuite et les auteurs sont dispensés des frais de publication.